Les maires ont des difficultés à publier leur rapport annuel environnemental obligatoire, faute d'outils et méthodes, et ne sont pas incités à communiquer ce rapport sous forme synthétique à chacun de leurs administrés. En particulier, la communication des maires ou présidents d’intercommunalités pourrait être obligatoire, comme cela se fait usuellement pour l’eau, afin de rendre plus transparent le message aux citoyens. Pour optimiser les modes de financement de la gestion des ordures ménagères, des formations pour les élus pourraient être organisées par l’écoorganisme concerné.
l est nécessaire de permettre aux citoyens de prendre part aux dialogues et décisions qui les concernent, avant que n’émerge du ressentiment - avec toutes les conséquences possibles. L’utilisation d’outils Internet vise à faciliter et élargir cette participation. Tout le monde n’a pas le temps de se rendre à des réunions publiques ; en revanche tout le monde est légitimement concerné. Qui plus est, on dispose aujourd’hui de la possibilité de faire usage de tels outils à coûts très réduits. Ces outils permettent de débattre, de réfléchir et d’apporter sa contribution à un certain nombre de sujets, sans subir ces contraintes. Autrement dit l’intérêt consiste, à défaut de saisir le sens profond du concept de “démocratie participative”, à simplement essayer d’élargir les possibilités de participation des citoyens au débat.
L’enjeu dépasse le cadre strictement électoral - politique en ce sens là. Les technologies numériques, c’est-à-dire celles sur lesquelles reposent Internet et ses usages et pratiques, s’imposent en effet dans tous les domaines : social, politique, économique ; qu’on le veuille ou non.
D’un point de vue social, il est beaucoup plus simple de nos jours de chercher du travail, choisir un lieu de vacances adapté à son budget, faire ses devoirs, préparer des cours si on est professeur, savoir quel film on pourra aller voir au cinéma près de chez soi, gérer les contraintes administratives de la garde d’un enfant par une nounou, passer une petite annonce ou encore obtenir un extrait d’acte de naissance, quand on sait utiliser Internet de façon confortable. C’est même indispensable pour économiser vingts euros sur ses impôts et bénéficier d’un délai de paiement, ou pour payer ses billets de train, d’avion ou de spectacle moins cher, ou consulter les informations diffusées par le service public. Ce nouvel espace de communication, mais également les pratiques qui lui sont propres, sont devenus incontournables en matière de communication politique. Sur le plan économique, personne ne nie le fait que dans nos pays, les métiers existants vont évoluer et que de nouveaux métiers vont se créer dans un futur proche.
Le développement du numérique pose des questions d’attractivité territoriale. Un territoire est attractif à partir du moment (en particulier) où il montre qu’il est en phase avec ce qu’on appelle la “société de l’information”. Il est de la compétence et du devoir des collectivités locales, et donc des élus, de se positionner clairement là dessus. C’est également de responsabilité publique, que de favoriser la diffusion d’usages innovants au sein de ce que l’on peut considérer comme un “écosystème”, dans une société où tout le monde est connecté en réseau : permettre que s’enrichissent les liens entre entreprises et citoyens, collectivités et citoyens, collectivités et entreprises, mais aussi entre l’école et la société, ou encore entre les territoires…
Les transports en commun sont saturés (en voilà un vrai problème d’attractivité…) et le prix de l’essence n’est pas prêt de s’arrêter de grimper ; et peut-être tant mieux pour le prix de l’essence, vu l’état prévisible du climat de notre planète.
Mais tant mieux seulement si on sait réduire le volume de transports par route, en particulier si on sait donner aux gens les moyens de travailler sans nécessairement devoir se déplacer (sans que tout le monde ait à se déplacer, tout le temps).
Le vieux rêve du télétravail… on peut d’ailleurs se demander si c’est vraiment du rêve au bout, ou si cela pourrait être l’enfer d’un contrôle plus étroit du temps libre jusqu’au domicile de chaque individu. En tout cas c’est potentiellement une réalité de demain.
Et peu importe pour l’instant. L’important c’est de poser les problèmes en termes politiques : c’est à dire que les pouvoirs publics le fasse publiquement. Et il ne s’agira pas de se féliciter d’avoir posé, ou fait poser des infrastructures qui amènent le haut-débit dans les foyers. C’est nécessaire mais insuffisant. Il est question d’usages, de pratiques.
Et donc il est question de savoir comment les pouvoirs publics comptent aider les citoyens à mieux vivre avec ces technologies, à mieux les utiliser, dans toutes les dimensions que l’on vient d’évoquer : citoyenneté, vie économique, sociale, éducation, etc.
Il est donc dans l’intérêt de tous que nos élus, c’est à dire celles et ceux que nous avons mandatés pour prendre en notre nom collectif des décisions qui ont des répercussions profondes sur des domaines aussi divers que l’éducation, l’emploi, les transports, le développement économique ou encore la culture, prennent à bras le corps cette question du “territoire numérique”.
Les gouvernants à tous les échelons sont également invités à accompagner les collectivités locales dans la promotion d’actions de sensibilisation et de contrôle auprès du grand public, afin de lutter contre les infractions et les délits environnementaux, voire de faire respecter les collectes sélectives en place sur le territoire concerné.
Présentation de la Ligue des Champions EnR
Les collectivités locales doivent aider les entreprises, plus particulièrement les PME, à déployer des actions leur permettant de réduire leurs déchets à la source. Eco-Emballages pourra être mobilisée pour ce faire, en poursuivant sa mission de conseil auprès des PME et en mettant à profit ses contacts réguliers avec les organisations professionnelles des PME et de nombreux experts (écoles d’ingénieurs, experts packaging…).